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Article L'EVEIL de la Haute Loire du 07/12/2020

Quand les auteurs décrivaient les habitants de Haute-Loire

entrelacée

HISTOIRE

Dans la Haute Vallée de la Loire et ses gorges, la longue aventure humaine a commencé, il y a 50 000 ans. 

Les premiers hommes recensés sont des Néandertaliens qui fréquentent les gorges de la Beaume (Solignac sur Loire). Ils sont chasseurs de chevaux, cerfs, bisons, bouquette, plus souvent que mammouths, ours et loups. Ils ont séjournés en Haute Vallée de la Loire jusque vers - 35 000 ans. 

Un climat froid et sec a obligé les Magdaléniens (-15 000 à - 10 000) à choisir des endroits abrités, près des courts d'eau. 

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La préhistoire de la Haute Loire est celle du basalte : abris sous roche et grottes sont quasiment tous localisés aux pieds des coulées basaltiques (21 sites recensés en amont de Coubon). 

Au néolithique (-6 000 à - 4000) le réchauffement climatique s'est accompagné d'une forte expansion du peuplement qui a essaimé hors des vallées et colonisé les plateaux volcaniques propres à la culture des terres.

Le paysage agricole des gorges et de leurs abords se met en place dès cette époque. 

 

58 av JC   Conquête de la Gaule, Jules César se trouve confronté à une rébellion Gauloise.

 

52 av JC Les légions de César perdent la bataille de Gergovie. D’après la légende, Jules César décide de contrer ses adversaires, il choisit de traverser les Cévennes et le Velan enneigés. Il part de Viviers et atteint la haute vallée de la Loire. Nous sommes au mois de février, les conditions climatiques sont très dures. L’Helvie (une partie du Vivarais) est fidèle à César. Les Vellaves (vellay) et les Gabales (lozère) sont alliés à Vercingétorix. On dit que les Romains occupent le camp celtique d’Antoune (face à Vielprat). Une légion romaine est composée d’environ 6 200 hommes. Ils se déplacent avec leurs armes, bagages et chevaux. Il est inclus dans leur province « la Provence » qui est limité au Nord par la Méjeanne, la Loire et la Gazeille. Vielprat appartient à ce territoire, Arlempdes se trouve à la frontière.

 

476 Fin de l’hégémonie romaine, l’Auvergne fait alors partie du Royaume Wisigoth jusqu’à la bataille de Vouillé en 507 remportée par Clovis. L’Auvergne rentre alors dans le royaume de France.

 

728-730 Les Sarrasins seraient sur le territoire de Devès.

 [Le Devès, c'est le plus grand plateau volcanique du Massif Central. Il sépare les vallées de l'Allier et de la Loire. C'est une région très contraste; il est composé d'un plateau sauvage et montagnard et des Gorges de l'Allier. Le point culminant est à 1421 mètres : le Devès. Le volcanisme de ce massif est simple. Les plateaux ont été constitués par l’émission de lave à travers des fissures tandis que des éruptions de type strombolien ont construit plus de 150 cônes de scories ; en outre, des éruptions violentes dues à la rencontre d'eau et de magma ont produit des maars; Leur cratères circulaires abritent un lac (Lac du Bouchet) mais le plus souvent il y a maintenant un marais ou une tourbière (Landos, Senèze)].

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1030 On dit qu’une horrible famine a sévi durant 3 ans et que Saint Odilon Abbé de Cluny a sacrifié des vaches sacrées de l’église pour soulager les pauvres.

[Cluny est né en Auvergne en 961 ou 962, il fut d’abord chanoine de Saint Julien de Brioude. Il se laissa attirer à Cluny vers 990 et devint rapidement le bras droit de Maïeul, qui le choisit  comme coadjuteur en 993. Il devint abbé de Cluny l’année suivante. C’est pendant son abbatial que commença le rayonnement, tant sur le plan spirituel que temporel, de Cluny, aux dimensions de tout l’Occident latin. Il mourut dans la nuit du 31 décembre 1048 au 1er janvier 1049, au prieuré de Souvigny et y fut inhumé aux côtés de Saint Odon. Cinquième abbé de Cluny (962-1048). Fêté le 4 janvier  "Il est, en l’an mil, l’abbé de l’abbaye de Cluny, qui avait alors un rayonnement sur toute l’Europe. Il est considéré comme le ""pape"" des bénédictins et possède une grande influence sur le Pape et l’Empereur. Lors de la grande famine de 1006, il vendit tous ses biens et mendia avec les mendiants. C’est lui qui instaura la fête des défunts le 2 novembre.]

 

1217  Pons de Montlaur est propriétaire du Château de Vielprat. Il rend hommage à l’Evêque du Puy, son suzerain pour ses fiefs.

[Quelle est la coutume de la cérémonie de l’hommage ? Le seigneur est revêtu pour  cette circonstance de ses plus grands atouts. Le Vassal met ses mains entre celles de son protecteur et c’est par ce geste qu’il s’avoue son « homme ».  Le Vassal prête ainsi serment de fidélité envers son seigneur. Les Vassaux choisissent plusieurs seigneurs afin de posséder de nombreuses terres, signe de richesse au Moyen Age. En cas de guerre il doit lutter au côté de son 1er protecteur. Le fief est symbolisé lors de la cérémonie par un gant ou un bâton que le seigneur offre au vassal].

 

1212  Pons IV offre un calice marqué de son nom à l’église de Vielprat. Les « Odde » sont les propriétaires du château de Vielprat, ils sont parmi les plus fidèles aux Montlaur

[puissante famille, qui gardait les grandes voies de circulation de la région].

 

1309 Bernard de Castanet, evêque du Puy reçoit l’hommage de Guigue de Montlaur pour sa forteresse de Vielprat.

 

1449  La peste fait des ravages sur tout le Devès.

 

1481 Des tempêtes ayant détruit les récoltes et les semis d’été une grande famine associée à une nouvelle épidémie de peste sévissent sur le Devès

[7 à 10 000 personnes périssent sur le territoire]

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1500 La Bastide maison forte de la commune de Vielprat est notifiée dans certain document.

[Pourquoi parle t’on d’une maison forte ? La Maison Forte ne correspond pas à une réalité juridique très précise. Au niveau de son architecture c’est un ensemble essentiellement symbolique. Cependant comme son nom l’indique, la maison possède parfois une tour avec des échauguettes. La principale différence avec le Château Fort est sa fonction. La Maison Forte est une résidence et une exploitation agricole. Elle n’est jamais le siège d’une administration, d’une justice, d’un péage ou d’une garnison. Elle ne sert pas non plus de refuge aux populations environnantes. C’est un lieu résidentiel. Elle est le foyer de la petite noblesse et des bourgeois qui désire par reconnaissance posséder une terre à la campagne. La Bastide appartient au Chevalier, Seigneur Ennemond Odde, (Dauphinois) gouverneur de Romains en 1562].

 

1866 à 1901 Pierre Aurand de la Brugère, né le 02.02.1824 ordonné Prêtre le 22.12.1849. Il a été prêtre desservant sur la commune de Vielprat du 07.04.1866 au 10.08.1901 date de son décès. Il a été inhumé à St Arcons-de-Barges son village natal.

Dès son arrivée il fit bâtir pour les paroissiens, en grande partie de ses deniers, une belle église pour leur rendre plus facile et plus agréable l’assistance aux saint- offices.

 

Deux cloches sur trois en l’église ont été bénies en 1874 par le prêtre et portent des mentions de noms de baptême, choisis avant la fonte.

- La plus grosse au centre : Son nom est M. Louise et M. Pierre Gamon

Parrain : Louis Jac de la Bastide (1827-1902),

Marraine : Marie Laurens Cros du Montet

- La moyenne à gauche : Son nom est Jeanne Rosine.

Parrain : J.B. Laurens du Montet

Marraine : Rosine M. Charlotte Sauret de la Bastide (1834-1889)

- La plus petite à droite, qui semble plus ancienne ne semble pas avoir nécessité ce rituel, elle ne porte pas d’inscription.

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[Indication Archiviste Diocésain après recherche effectuée en 2007 sur le baptême des cloches : "Les bénédictions de cloches ne faisaient pas l'objet d'un enregistrement à l'Evêché, elles étaient seulement consignées sur place dans les papiers de la paroisse. La relation de l'évènement était le plus souvent transmise à la "Semaine Religieuse du diocèse du Puy "qui le publiait. Malheureusement, cette petite revue, n'a commencé de paraître qu'en 1880, plus de dix ans après la construction de l'église de Vielprat. Jusqu'en 1864, les curés du diocèse confectionnaient eux-mêmes leurs registres paroissiaux à partir de feuilles blanches de divers formats. Ils y consignaient ce qu'ils voulaient,  pourquoi pas les bénédictions des cloches. A partir de 1865, c'est l'Evêché qui a fourni aux curés des registres standardisés, cartonnées, avec des cases pré-imprimées où il suffisait au curé d'ajouter la date, les noms et sa signature. Dès lors, il devenait difficile pour le curé de laisser libre-cours à sa fantaisie en enregistrant autre chose que les sacrements, d'autant plus que chaque case était numérotée. De fait les registres paroissiaux de Vielprat pour la période de 1864 à 1874 ne mentionnent pas de baptême de cloches."]

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1875  Eglise :  J. Teyssier de Le Mas et P. Brun des Hermes ont fait don des Autels latéraux en granite. L’Autel central était un don de M. et V. Teyssier en 1921.

 

1898  Une mission a été prêchée dans la paroisse. On est venu des paroisses voisines, si bien qu’un jour avant de commencer son instruction, M. le Vicaire Général a pu prononcer cette parole « A vous voir si nombreux, on ne penserait pas que Vielprat ne compte que quatre ou cinq cent habitants, on se croirait dans une paroisse de deux milles âmes ».

Les ouvriers évangéliques appelés à opérer ont été MM. Touzet et Miollet, missionnaires diocésains.  Rien n’a été négligé, décors, illuminations, chant. Il gelait à pierre fendre, n’importe deux belles processions ont eu lieu sur la place, l’une une procession de St Sacrement, le jour de l’Adoration, l’autre le jour de la clôture. La mission a duré quinze jours et devait finir le jour même de Noël.

 

1901  379 habitants

 

1914 à 1918 26 habitants meurent au combat

 

1936 nouvelle mission  diocésaine en mai sur une durée de 15 jours.

 

1939 à 1945 4 habitants meurent au combat

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1962 157 habitants – 1 hab. meurt au combat

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1977 Agrandissement du cimetière communal

 

1989 Rénovation de l’église par la commune

 

1994 Rénovation du four aux Hermes

 

2000 71 habitants

 

2003 Électrification du clocher. En effet, il n'existe pratiquement plus de sonneurs de cloches dans nos villages et lors des baptêmes, mariages et même enterrements, cela faisait défaut.

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2008 Réhabilitation du petit patrimoine : Bachat et  Lavoir à Les Arcis par l’association Concordia.

[Concordia est une association née en 1950 suite à la Seconde Guerre Mondiale d'une volonté de jeunes anglais, allemands et français de faire renaître les valeurs de tolérance, de paix à travers des chantiers internationaux de bénévoles dans le cadre de volontariat à court terme (les chantiers) ou de volontariat à moyen ou long terme. Les projets ont pour objectif premier de favoriser les échanges intergénérationnels et interculturels mais aussi de promouvoir d’autres formes d’apprentissage.]  https://www.concordia.fr/

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2020 Rénovation de l'école des Arcis en Gite

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2022 Adressage réalisé : la commune a répertorié 29 voies et 110 numéros

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2023 Restauration des berges de la Méjeanne en aval du Pont Vieux : des batardeaux, des filets anti-érosion en fibre de coco ont été posés afin de créer un talus végétalisé. Des saules ont été plantés. La Méjeanne a repris son cours naturel. 

L’éclairage public a été renouvelé par de nouveaux équipements à LED. 

Histoire: Texte
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